Accès aux soins des personnes sourdes et malentendantes
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Préparation du voyage

Avant le départ

Partir bien vacciné

  • Faire le point sur tous les vaccins (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, BCG, rougeole, oreillon, rubéole, hépatite B, méningocoque C, Papillomavirus…).
  • Il existe en France plus de 140 CVI habilités à vacciner contre la fièvre jaune (FJ) et à délivrer le carnet de vaccinations internationales exigées à certaines frontières.
  • Le vaccin amaril (fièvre jaune) est indispensable pour tout voyage en Afrique intertropicale ou en Amérique du sud même en l’absence d’obligation vaccinale. Il n’y a pas de FJ en Asie.
  • Il y a d’autres vaccins spécifiques : hépatite A, hépatite B, typhoïde, méningite ACYW, encéphalite japonaise, encéphalite à tiques, rage, choléra…, à réaliser en fonction des risques particuliers liés au voyage.

Partir bien conseillé

  • Certains voyageurs présentent des risques spécifiques à prendre en compte : femmes enceintes, enfants, personnes âgées, personnes diabétiques, cardiaques, allergiques ou immunodéprimées. Ils doivent faire l’objet d’une prévention particulière
  • Une carie mal soignée peut gâcher un voyage en avion, un stage de plongée, un trekking en altitude.
  • Prendre une paire de lunette correctrice de rechange.

Partir bien assuré

  • Les accidents de la route sont la première cause de rapatriement sanitaire.
  • Certains voyages – expatriation de longue durée, expédition en zones reculées, trekking en altitude, plongée sous-marine- comportent des risques particuliers qui nécessitent une assurance rapatriement sanitaire.

Partir bien informé

  • Des informations concernant les vaccinations, le paludisme, les épidémies, les problèmes politiques, le climat, la vie quotidienne, les adresses utiles sur place… peuvent être obtenues auprès des médecins des centres de vaccinations internationales ou sur Internet
  • S’inscrire sur le Fil d’Ariane (https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/dyn/public/login.html)
  • Prévoir une photocopie du passeport, des photos d’identité.

Pour plus d’informations

www.diplomatie.gouv.fr
www.mesvaccins.net
www.medecinedesvoyages.net
www.sante-voyages.com
La page du Centre de vaccinations internationales

Pendant le séjour

Partir bien équipé

En voyage, on marche plus qu’à l’ordinaire : prévoir des vêtements et chaussures adaptés au climat (surtout en altitude) et au contexte socioculturel du pays.

De bonnes conditions de repos sont déterminantes pour le bien être et la sécurité du voyage. Elles permettront une meilleure vigilance, de s’accoutumer plus facilement au décalage horaire et au changement de rythme de vie du pays hôte.

Les accidents et en particulier les accidents de la circulation sont le danger principal. Assurer un vigilance de tous les instants pour les enfants.

Les indispensables du voyage tropical et d’ailleurs…

  • Répulsifs pour la peau et les vêtements et moustiquaire imprégnée
  • Antipaludique et anti-diarrhéique
  • Désinfectant pour l’eau si nécessaire
  • Trousse de pharmacie éventuelle pour les premiers soins

Au retour

Prophylaxie antipaludéenne

Le traitement antipaludéen préventif doit être poursuivi correctement au retour du voyage :

  • Doxypalu® ou Granudoxy® ou Doxy® : 4 semaines
  • Lariam® : 3 semaines
  • Malarone® : 7 jours
  • Nivaquine® : 4 semaines

En cas d’intolérance à un antipaludique, ne pas l’arrêter sans l’avis d’un médecin.

En cas de symptômes tels que diarrhée persistance, fièvre, maux de tête, fatigue anormale, maladie cutanée, maladie vénérienne, amaigrissement, un bilan de santé s’impose.

Toujours penser au diagnostic de paludisme en cas de symptôme fébrile au retour d’un séjour en zone impaludée. Penser également à la dengue, principalement au retour d’un séjour en Asie ou en Amérique du Sud.

Diarrhées et prévention

La diarrhée affecte fréquemment les voyageurs des pays intertropicaux d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud : de 30 à 50 % des individus séjournant dans ces zones souffrent d’une diarrhée lors du voyage. Elle est due à des infections ou toxi-infections bactériennes (principalement E. coli entérotoxinogène).

Généralement bénigne, la diarrhée guérit presque toujours spontanément en 1 à 3 jours, mais elle n’en reste pas moins inconfortable en voyage. Elle est le plus souvent liée à la consommation d’aliments ou de boissons.

Diarrhées légères

  • ne nécessitent pas de traitement spécifique hormis une bonne hydratation pour compenser les pertes liquidiennes,
  • un traitement symptomatique peut être indiqué pour réduire la fréquence des selles : préférer un anti-diarrhéique anti-sécrétoire (TIORFAN ou TIORFANOR).

Diarrhées moyennes à sévères

  • il s’agit des diarrhées persistantes, avec fièvre, plus ou moins des selles glairo-sanglantes (sang et pus dans les selles), vomissements importants,
  • consultation médicale indispensable,
  • un traitement spécifique par antibiotiques peut être nécessaire,
  • boisson abondante pour corriger la déshydratation : liquide salé-sucré ou solution de réhydratation orale (SRO).

Mesures préventives –recommandations

  • préférer les aliments bien cuits et maintenus chauds et éviter la consommation d’aliments potentiellement à risque : tout ce qui est cru ou insuffisamment cuit,
  • préférer les boissons en bouteilles encapsulées et éviter les boissons à risque : eau locale en bouteille non capsulée, eau du robinet et les glaçons,
  • assurer une bonne hygiène des mains : se laver les mains avant les repas et après passages aux toilettes (lavage au savon et à l’eau ou utilisation de solutions hydro-alcooliques).

Pour les enfants utiliser des SRO . La solution (1 sachet pour 200 ml d’eau pour biberon) peut être conservée au réfrigérateur jusqu’à 24 heures. Donner très souvent de l’eau, au début en petite quantité au biberon ou à la petite cuillère (si vomissement) et ensuite laisser boire l’enfant à volonté. En cas de vomissement donner la SRO fraîche (1 cuillère à café toutes les 5 minutes). Ne pas donner de sodas ou de jus de fruit ni d’eau pure sans SRO et continuer à l’alimenter normalement (allaitement au sein, biberon, compote…). Pas de traitement antibiotique recommandé chez l’enfant.

IMPORTANT : une consultation médicale est recommandée chez l’enfant de moins de 2 ans dans tous les cas de diarrhées, dans toutes les formes moyennes et sévères, fébriles avec ou sans selles glairo-sanglantes (pus et sang dans les selles), ou prolongées au-delà de 48 heures.

Eau, Alimentation et Hygiène

L’eau et les aliments sales sont les principaux vecteurs de diarrhée durant les séjours en zones intertropicales. Adopter une bonne hygiène alimentaire et faire attention aux boissons sont les meilleurs moyens de prévention contre la diarrhée.

Hygiène

  • assurer une bonne hygiène des mains (eau et savon ou soluté hydro-alcoolique), surtout avant de manger, ou en sortant des toilettes, et les bien les sécher
  • désinfection et pansement immédiat de toute lésion cutanée,
  • éviter de laisser sécher le linge en extérieur ou sur le sol (risque de myiase), à défaut repasser des deux côtés,
  • porter des chaussures fermées sur le sols boueux ou humides (risque d’anguillulose, d’ankylostomose…),
  • refuser toute transfusion sanguine ou soins médicaux avec injections, incision ou endoscopie qui ne sont pas indispensables. Exiger du matériel neuf à usage unique ou correctement stérilisé.
  • Eviter tatouage, piercing et acupuncture.

Alimentation

La règles d’or est de privilégier les aliments cuits et maintenus chauds :

  • les buffets froids ou tièdes des restaurants peuvent comporter des risques,
  • bien cuire les œufs, les viandes, les poissons et les crustacés,
  • éviter les crudités, les coquillages, les plats réchauffés,
  • éviter les crèmes glacées, pâtisseries,
  • peler les fruits,
  • le lait doit être pasteurisé ou bouilli,
  • se renseigner localement sur les risques de toxicité des poissions de mer.
Ne pas oublier la maxime : Bouillez-le, cuisez-le ou jetez-le!!!

Eau : les règles d’or à respecter

  • les boissons à privilégier : eau plate ou gazeuse en bouteille capsulée, eau désinfectée ou bouillie (1 min. à gros bouillons), sodas, jus de fruits en bouteille capsulée, café, thé, lait bouilli, eau désinfectée,
  • les boissons à éviter : eau du robinet, eau de source ou de rivière, lait cru,
  • de façon générale éviter les glaçons et glaces, jus de fruits frais préparés de façon artisanale

Désinfection de l’eau :

  • ébullition de l’eau pendant au moins 1 min. à gros bouillons,
  • désinfection chimique :
    • l’eau sale doit être préalablement filtrée (par ex. deux filtres à café),
    • Aquatabs®, Micropur forte®, Micropur express®,
    • Délai de 30 minutes avant consommation.
  • filtration de l’eau à travers un filtre portable en céramique ou à membrane,
  • microfiltration fixée au robinet.

Patients particuliers

Femme enceinte

Important

un voyage non impératif dans des pays tropicaux et dans des conditions d’hygiène précaires est déconseillé pour la femme enceinte.

Vaccinations

Les vaccins vivants atténués sont en général déconseillés en cours de grossesse, cependant leur utilisation est justifiée dans le cas d’un risque infectieux important. C’est le cas, notamment, de la fièvre jaune, en raison de sa gravité, le vaccin peut s’envisager en cas de voyage imprévu, et sans possibilité de report, en zone endémique.

Les vaccins inactivés sont en principe sans danger pour le fœtus, mais en raison de l’insuffisance de données d’études cliniques, leurs indications au cours de la grossesse sont soumises à une évaluation rigoureuse du rapport bénéfice/risque.

Seuls les vaccins tétanique et poliomyélitique injectables sont autorisés sans restriction.

Paludisme

Le paludisme chez une femme enceinte accroît le risque de décès maternel, de fausse couche, de mortinaissance et d’insuffisance pondérale à la naissance pouvant entraîner le décès néonatal.

En raison de la gravité du paludisme en cours de grossesse, il est formellement déconseillé aux femmes enceintes de voyager en zone d’endémie palustre.

Choix d’une chimioprophylaxie en cas de grossesse ou d’éventualité d’une grossesse pendant le séjour

Un niveau d’exposition très élevé, l’état de santé de la future mère et la contre-indication de certaines molécules antipaludiques chez la femme enceinte, peuvent amener le praticien à déconseiller certains voyages à une femme enceinte.

  • atovaquone-proguanil en cas de séjour inévitable dans les zones où cette association est recommandée en prophylaxie. Le suivi de grossesses exposées à l’association atovaquone- proguanil est insuffisant à ce stade pour exclure formellement tout risque malformatif ou fœto-toxique,
  • doxycycline déconseillée pendant le 1er trimestre et contre-indiquée à partir du 2 trimestre (risque pour l’enfant à naître de coloration des dents de lait),
  • méfloquine en cas de séjour inévitable dans les zones où cette molécule est recommandée, en dépit de ses potentiels effets indésirables. L’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a relevé aucun effet malformatif ou fœto-toxique particulier lié à son utilisation en prophylaxie. Toutefois, comme en population générale, la méfloquine n’est plus envisagée qu’en dernière intention compte tenu de ses effets indésirables graves potentiels ; elle est contre-indiquée en cas d’antécédents neuropsychiatriques ou dépressifs. Par ailleurs, les risques d’effets indésirables psychiatriques ne la font pas recommander chez une femme enceinte n’en ayant jamais pris compte tenu du fait que la bonne tolérance ne peut être anticipée et du risque accru des troubles psychologiques qui accompagnent le post-partum,
  • La chloroquine, (intérêt est très limité du fait des nombreuses résistances parasitaires), ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte en raison de son potentiel génotoxique. Une contraception est nécessaire chez les hommes et femmes en âge de procréer pendant le traitement et jusqu’à 8 mois après son arrêt .

Choix de la chimioprophylaxie en cas d’allaitement au sein

Compte tenu de la très faible excrétion des antipaludiques dans le lait, les concentrations atteintes sont insuffisantes pour assurer une prévention efficace du paludisme chez l’enfant allaité. Si une chimioprophylaxie est indiquée, elle doit donc être administrée aussi à l’enfant, et ce même si la mère prend elle-même un traitement préventif, quel qu’il soit.

  • atovaquone-proguanil : traitement recommandé en première intention si l’enfant allaité pèse au moins 5 kg. Cette restriction, justifiée par mesure de précaution du fait du peu de données disponibles à ce jour, peut ne pas être appliquée compte tenu du rapport bénéfice/risques pour l’enfant et de l’absence de signal répertorié par la pharmacovigilance, en cas de nécessité urgente de chimioprophylaxie comme le recommande l’OMS,
  • doxycycline contre-indiquée du fait du risque d’effets indésirables sur la dentition de l’enfant,
  • chloroquine contre-indiquée du fait d’une excrétion dans le lait pouvant atteindre 12 % de la dose quotidienne maternelle, et de son potentiel génotoxique,
  • méfloquine doit, par mesure de précaution, être évitée car passe dans le lait maternel. Les faibles concentrations atteintes dans le lait et l’absence d’événement particulier signalé à ce jour chez les enfants allaités au sein ont conduit l’OMS à considérer son utilisation comme possible. Néanmoins les risques d’effets indésirables psychiatriques ne la font pas recommander compte-tenu de la fréquence des troubles psychologiques en post-partum,

Les mesures de précautions contre les piqûres de moustiques (vêtements imprégnés et répulsifs pour la peau sont indispensables (cf. chapitre moustiques).

Enfants

Important

un voyage avec de très jeunes nourrissons dans des pays tropicaux et dans des conditions d’hygiène précaires est à déconseiller.

Les vaccins du calendrier vaccinal doivent être à jour (diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, infections à Haemophilus influenzae b, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, infections à pneumocoques, infections à méningocoque C, ± tuberculose).

La vaccination contre la Fièvre jaune est recommandée à partir de 9 mois pour les enfants se rendant dans un pays à risque. Exceptionnellement, cette vaccination peut être effectuées dès l’âge de 6 mois si le nourrisson doit séjourner en milieu rural ou en forêt ou si une épidémie sévit dans la région visitée.

Autres vaccins recommandés selon le type ou la durée du séjour

  • Vaccin Hépatite A à partir de l’âge de 1 an,
  • Vaccin Typhoïde à partir de l’âge de 2 ans,
  • Vaccin anti-méningococcique ACYW à partir de 6 semaines de vie,
  • Vaccin antirabique dès l’âge de la marche.

Prévention des diarrhées : respecter les mesures d’hygiène

  • utilisation d’eau minérale ou d’eau filtrée bouillie pour les biberons,
  • hygiène stricte des biberons,
  • lavage soigneux des mains des personnes s’occupant du bébé,
  • l’allaitement doit être favorisé.

En cas de diarrhée, pour éviter la déshydratation des enfants, utiliser des SRO . La solution (1 sachet pour 200 ml d’eau pour biberon) peut être conservée au réfrigérateur jusqu’à 24 heures. Donner très souvent de l’eau, au début en petite quantité au biberon ou à la petite cuillère (si vomissement) et ensuite laisser boire l’enfant à volonté. En cas de vomissement donner la SRO fraîche (1 cuillère à café toutes les 5 minutes). Ne pas donner de sodas ou de jus de fruit ni d’eau pure sans SRO et continuer à l’alimenter normalement (allaitement au sein, biberon, compote…). Pas de traitement antibiotique recommandé chez l’enfant.

Paludisme

Il est recommandé d’éviter les piqûres de moustiques après le coucher du soleil, notamment en plaçant les lits et berceaux, la nuit, sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide. Le soir il est conseillé de porter des vêtements longs imprégnés de répulsif.

Avant l’âge de la marche, l’utilisation de moustiquaires imprégnées permet d’assurer la protection efficace des nourrissons de jour comme de nuit.

Si le risque le justifie, un répulsif (DEET) peut être appliqués dès l’âge de 2 mois sur la plus petite surface de peau découverte, hors lèvres, yeux et mains, à raison d’une application par jour et pour une période maximale de 1 mois.

Aucun traitement préventif ne permettant d’assurer une protection absolue, il convient de consulter immédiatement un médecin en cas de fièvre même peu élevée.

Consulter un médecin pour la prescription de l’antipaludique.

Précautions générales

  • SOLEIL : port de chapeau, vêtements, crèmes écrans, boisson abondante
  • Eviter : les pieds nus (sable, terre humide), la baignade en eau douce stagnante,
  • Aucun contact avec les animaux (risque de rage, de tétanos, d’infection).

Patients infectés par la VIH

Sous réserve de contraintes thérapeutiques ou de surveillance purement médicale, aucune restriction ne saurait être apportée aux voyages des personnes infectées par le VIH. Une consultation médicale est indispensable avant le départ afin d’examiner certaines spécificités :

Vaccinations

Les vaccins vivants atténués sont en général contre-indiqués dès qu’existe un taux d’immunodépression (taux de lymphocytes CD4 inférieur à 200/mm3), c’est le cas du vaccin contre la fièvre jaune. Le BCG est contre-indiqué de façon définitive.

Les autres vaccins sont recommandés comme à l’ensemble des voyageurs.

Paludisme

C’est une maladie aussi grave chez les patients infectés par le VIH que dans la population générale. Les médicaments antipaludiques n’ont pas d’interférence connue avec l’infection virale, il n’y a donc aucune contre-indication à la chimioprophylaxie. De préférence la doxycycline.

Précautions d’hygiène

Les précautions d’hygiène doivent être rigoureuses afin de réduire le risque de contracter les maladies plus graves chez le sujet porteur du VIH : anguillulose, leishmanioses, salmonelloses, tuberculose…

Quelques médicaments, non destinés au traitement spécifique, mais souvent utilisés par ces patients, sont photosensibilisants : quinolones, cyclines, sulfamides…. Une protection solaire (vêtements et crèmes) est fortement recommandée.

Important

Certains pays exigent un certificat de séronégativité pour le VIH. Cette mesure est contraire au règlement sanitaire international. Néanmoins pour information et pour éviter les mauvaises surprises, renseignez vous sur ces pays avant votre départ.

Patients porteurs d’affections chroniques

Pour les patients atteints d’affections chroniques la consultation médicale avant le voyage permet de juger de la faisabilité du voyage, d’en adapter les conditions et de rechercher pour le patient les coordonnées d’un médecin spécialiste correspondant :

  • Emporter un compte-rendu médical (traitements en cours sous dénomination commune internationale (DCI)
  • Traduire dans la mesure du possible ce document en anglais ou dans la langue du pays de destination.

En avion, garder les ordonnances et les médicaments en cabine ;

  • Tenir compte du décalage horaire pour la prise de certains médicaments (contraceptifs oraux, anticoagulants, insuline…)
  • Prendre un avis médical pour les personnes porteuses d’un pacemaker cardiaque, d’une prothèse auditive, souffrant d’affection ORL ou de drépanocytose
  • Port de bas de contention en cas de troubles de la circulation veineuse et pour tous lorsque le voyage est prolongé.

Les personnes atteintes de diabète, glaucome, épilepsie, troubles psychiatriques, asthme, insuffisance respiratoire et/ou cardiaque chronique, insuffisance hépatique sévère, insuffisance rénale, pathologie digestive chronique, patient recevant des immunosuppresseurs ou ayant eu une greffe d’organe doivent recueillir un avis médical spécialisé avant le départ et emporter les médicaments correspondant à leur état.

Le voyage est également l’occasion de remettre les vaccinations à jour notamment diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche.
La vaccination antigrippale est recommandée pour tous au-delà de l’âge de 65 ans mais également avant en cas de pathologie sous-jacente tel que affections broncho-pulmonaires chroniques, dont asthme, dysplasie broncho-pulmonaire et mucoviscidose ; cardiopathies congénitales mal tolérées, insuffisances cardiaques graves et valvulopathies graves ; néphropathies chroniques graves, syndromes néphrotiques purs et primitifs ; drépanocytoses, homozygotes et doubles hétérozygotes S/C, thalasso-drépanocytose ; diabète insulinodépendant ou non-insulinodépendant ne pouvant être équilibré par le seul régime ; déficits immunitaires cellulaires (chez les personnes atteintes par le VIH, l’indication doit être posée par l’équipe qui suit le patient).

Certains patients avec comorbidités ou immunodépression justifie d’une vaccination contre les infections invasives à pneumocoque et contre la grippe.

Mis à jour le 17/10/2023